Une partie de la classe politique et des acteurs de l’économie pense encore aujourd’hui que le coefficient 2,58 appliqué à l’électricité dans les bilans énergétiques est un coefficient politique qui a été négocié et mis en place notamment pour désavantager le chauffage électrique. Et certains demandent que ce coefficient, qu’ils considèrent comme injuste et arbitraire, soit purement et simplement supprimé. Le président de l’association Équilibre des Énergies n’a pas hésité à affirmer (Les Echos – 1/6/2018) qu’il existait « une norme de 1968 qui surévalue la consommation énergétique des bâtiments », qu’il s’agissait « d’un petit ressort caché dans la réglementation thermique » en raison duquel « la France sort de la route tracée en 2015 pour lutter contre le dérèglement climatique ». Il a précisé un peu sa pensée récemment (« tweet » de l’association « Équilibre des Énergies » en date du 18/3/19) en affirmant que « la France doit passer au plus vite à 2,1 comme le préconise l’UE ».