Médiapart - 1er juin 2011
La controverse franco-allemande autour de l’abandon de l’énergie nucléaire a débuté. Alors que l’Allemagne vient d’annoncer sa sortie du nucléaire pour 2022, les réactions en France sont nombreuses et souvent dubitatives : décision « totalement politique » commente Anne Lauvergeon, présidente du groupe Areva.
« Est-ce que l’Allemagne fait ce choix tout en sachant qu’elle va continuer à importer du nucléaire de France ? C’est ce qu’on appelle la ?théorie du passager clandestin ? », croit savoir la présidente du Medef, Laurence Parisot. Secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé se dit « totalement défavorable » à une stratégie de ce type pour la France, tandis que le premier ministre François Fillon rappelle que ce « n’est pas le choix » du gouvernement français, manière polie de dire que lui non plus n’est pas d’accord. Pour Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du PS à l’Europe : « On voit bien que Mme Merkel (...) cherche l’électorat écologiste. »
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