Les bâtiments datant d’avant 1975 (logements et tertiaire) sont de très mauvaise qualité thermique. Ils représentent une part majeure de la consommation de chauffage en France. A ce titre ils constituent une priorité d’action absolue pour toute politique de l’énergie.
La mesure envisagée consiste à rendre obligatoire, lors des ventes, la rénovation thermique de ces bâtiments. L’enjeu est, à terme, une économie de 34 Mtep/an. Il faudra presque 40 ans pour rénover l’ensemble du parc concerné, ce qui indique bien que cette mesure ne peut avoir qu’un caractère réglementaire et en aucun cas faire l’objet uniquement d’incitations : celles-ci ne permettront pas d’atteindre les objectifs fixés suffisamment vite.