Libération - 16 février 2021
En décembre 2020, après une concertation, le ministère de la Transition écologique publiait un document pour présenter sa refonte du diagnostic de performance énergétique (DPE).
Une douzaine d’organisations, dont l’Association négaWatt, ont alors très vite alerté sur « une réduction artificielle du nombre de passoires thermiques » ainsi qu’un « risque d’accroissement de la précarité énergétique ».
Il était prévu que le DPE ne soit plus exprimé en énergie primaire mais en énergie finale. « C’était un avantage ahurissant donné à l’électricité, dont les consommations sont divisées par 2,5 quand elles sont exprimées en énergie finale, explique Olivier Sidler (porte-parole de l’Association négaWatt). Tous les logements classés G et F chauffés à l’électricité remontaient ainsi dans le classement et n’étaient plus considérés comme des passoires thermiques. Comme si on réglait le problème en électrifiant tous les usages, ce qui peut multiplier les factures par deux ou trois, sans avoir à isoler les bâtiments. »
Le projet a finalement été corrigé début 2021.
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